Les mythes sur la libido sont nombreux! Et même si de plus en plus d’études tentent de les faire disparaître, il y en a qui sont très tenaces, et ce, même s’ils reposent sur de fausses
croyances.
Mythe 1 : Les femmes avec une libido élevée sont très rares
Depuis la nuit des temps, on dit que les femmes ont beaucoup moins de libido que les hommes. Or, selon une étude de Wentland, plus de la moitié des femmes (52 %) se considèrent comme « hautement sexuelle ».
Mythe 2 : Si une femme a peu de libido, c’est à cause de ses hormones
Depuis longtemps, on pense que ce sont les hormones des femmes qui contrôlent leur désir sexuel. Or, selon Juan J. Remos, un médecin de la Institute for Age Management and Intervention de Miami, ce qui peut affecter le désir d’une femme est plus psychologique (stress, santé mentale, comment ça va dans la relation de couple, etc.) que physiologique.
Mythe 3 : Tous les hommes ont une libido élevée
Sûrement l’un des mythes sur la libido les plus vieux du monde! C’est totalement faux, selon la Dre Stephanie Buehler de la Buehler Institute. À une certaine période de leur vie, des hommes peuvent avoir un désir sexuel plus bas et c’est tout à fait normal.
Mythe 4 : Un homme qui a une faible libido est en colère contre sa partenaire
Ça peut arriver de temps à autre, selon la directrice de la Buehler Institute, Stephanie Buehler. En revanche, ça peut être causé par d’autre chose comme la tristesse, le sexe ou des frustrations dans la relation.
Mythe 5 : Il doit y avoir du désir avant l’excitation sexuelle
Selon le modèle de Masters & Johnson’s sur la réponse sexuelle humaine et mise à jour par la sexologue Helen Singer Kaplan, il doit y avoir d’abord du désir sexuel avant l’excitation et l’orgasme. Or un modèle plus récent de Basson suggère que le désir sexuel peut arriver à n’importe quelle étape.
Mythe 6 : L’alcool augmente le désir sexuel
Le cinéma aime beaucoup nous montrer que l’alcool fait augmenter la libido. C’est vrai que l’alcool inhibe les freins comportementaux, mais peut aussi agir comme un dépresseur et donc, ultimement avoir l’effet inverse sur le désir sexuel de quelqu’un.
Mythe 7 : Si un couple est intime émotionnellement, chaque partenaire augmentera sa libido
Pour certains couples, l’intimité est effectivement la clé pour faire monter le désir. Or, pour d’autres couples, c’est plus la prise de risque qui peut faire augmenter la libido. Il n’y a pas vraiment de règles dans le domaine, selon Kathryn Hall, auteure du livre Reclaiming Your Sexual Self.
Mythe 8 : Les femmes ont moins de désir sexuel q
ue les hommes
Selon une étude parue dans les Archives of Sexual Behavior, les hommes, autant que les femmes, peuvent être le partenaire dans un couple qui a moins de désir pour les rapports sexuels.
Mythe 9 : Ce sont surtout les hommes plus âgés qui ont une baisse de libido
La plupart des gens pensent, et ce, depuis bien longtemps, que c’est à la retraite que la libido des hommes baisse et, qu’avant cela, il est impossible de souffrir de problème de désir sexuel. Dans un article publié par le Buehler Institute, on assure que des hommes dans la vingtaine peuvent également souffrir d’une baisse drastique de libido et que cela peut être causée par une foule de facteurs, comme des problèmes de santé.
Mythe 10 : 43 % des femmes ont un trouble sexuel
Ce chiffre provient d’une étude de Laumann parue en 1999. Depuis, elle est souvent citée par les médias. Or cette étude ne faisait que demander aux femmes si elles avaient eu l’un des sept problèmes sexuels listés pendant deux mois dans la dernière année. En répondant oui, on les catégorisait dans les 43 % sans se poser d’autres questions. Voilà pourquoi aujourd’hui certains spécialistes mettent en garde contre cette étude « trop exhaustive ».
Mythe 11 : Seulement les hommes sont excités par des films pornographiquesDepuis l’arrivée des films pour adultes, beaucoup pensent que c’est encore une affaire d’hommes. En revanche, selon une étude de Meredith Chivers de l’Université Queen’s, les femmes seraient excitées par un plus grand nombre d’images que les hommes. Même les images de singes en train d’avoir des rapports sexuels auraient provoqué une réaction physique chez certaines participantes à l’étude.
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