Voici des astuces révélées par des profs qui prouvent que les élèves peuvent déployer une grande ingéniosité pour déjouer la vigilance du professeur et ainsi tricher sans que personne ne s’en rend compte !
1. Les bas
« Les filles de mon lycée avaient pris l’habitude de s’écrire les
réponses sur les jambes, puis de mettre des collants ou des bas noirs.
Quand les bas étaient mis il était impossible de voir quoi que ce soit,
mais si elles les étiraient un peu, elles pouvaient voir à travers et
lire ce qu’elles avaient inscrit. Très malin, car aucun professeur à peu
près sain d’esprit n’irait demander à une jeune fille mineure de
baisser ses bas pour pouvoir inspecter le haut de ses cuisses. C’est le
genre de risque qui ne vaut pas vraiment la peine d’être pris. »
2. Les M&Ms
« Une fois, j’ai attrapé deux élèves qui avaient développé une
méthode de triche assez étrange et qui avait le mérite d’être plutôt
inédite. Ces deux étudiants étaient venus à l’examen avec un sachet de
M&Ms sur la table. Quand l’un faisait un signe avec le numéro de la
question sur laquelle il séchait, l’autre mangeait un bonbon de la
couleur qu’ils avaient attribué à A, B, C ou D.Lorsque je me suis rendu compte de la supercherie, je me suis dirigé vers l’élève en question et j’ai mangé tous les M&Ms, pour l’empêcher de continuer…»
3. La règle
« Je suis prof de maths et j’ai une règle stricte concernant tous les contrôles et examens écrits : ‘’Le
jour de l’examen, il est permis d’utiliser n’importe quelle chose que
vous puissiez toujours porter sur votre dos, dans la mesure où il ne
s’agit pas d’un être humain.’’ Cela veut dire qu’ils peuvent
prendre des calculatrices, des livres, des fiches, des ordinateurs, etc.
Chaque année, les élèves me demandent pourquoi je spécifie toujours que
les êtres humains sont interdits. Et chaque année, je dois leur
expliquer que j’ai gardé cette règle en la mémoire d’un de mes anciens
professeurs de maths qui avait instauré cette même règle dans la classe,
jusqu’au jour où un idiot s’est pointé à l’examen en portant son
colocataire sur ses épaules. Après une longue argumentation, le prof a
finalement accepté qu’il fasse l’examen avec l’aide de son ami… À
condition qu’il continue à le porter sur son dos. »
4. Le sonnet.
« J’avais demandé à mes élèves d’écrire un sonnet en guise de devoir.
Un élève m’a tout simplement rendu le Sonnet 125 de Shakespeare, en
m’assurant catégoriquement que c’était bien lui qui l’avait écrit. Il
n’a jamais voulu admettre le contraire, même confronté aux preuves les
plus irréfutables. »
5. Le fichier corrompu.
« Un de mes élèves à l’université m’a envoyé un fichier Word par
e-mail, pleins de symboles aléatoires. Il voulait me faire croire que
l’archive était corrompue et ainsi gagner un peu de temps pour terminer
son travail sans être pénalisé pour le retard. Ce qu’il ne savait pas,
c’est que je suis aussi titulaire d’un diplôme d’informatique et que je
sais donc exactement à quoi ressemble normalement un vrai fichier
corrompu. »
6. La « Journée de la Mamelle »
« Je suis professeure d’anglais dans un pays hispanophone. Une fois,
j’ai demandé aux élèves d’écrire un petit texte en anglais sur leur fête
préférée. J’avais donné pour exemple la Fête des Mères. L’un des élèves
m’a rendu une rédaction passionnée dans laquelle il m’expliquait à quel
point il adorait le ‘’Day of the Breast’’ (Journée de la Mamelle). J’ai
compris plus tard qu’il avait utilisé Google Traduction et, n’ayant
absolument aucune notion d’anglais, même le plus basique, il ne s’est
pas rendu compte de son erreur. Il avait écrit ‘’Dia de la mama’’
(‘’Jour de la Mamelle’’) au lieu de ‘’Dia de la mamá’’ (‘’Jour de la
Maman’’, la fête des mères en espagnol). »
7. La couturière.
« Dans la fac dans laquelle j’enseigne, une élève d’origine chinoise avait carrément cousu certaines
réponses sur sa jupe, en caractères chinois. C’était vraiment très bien
réalisé, et cela semblait faire partie intégrante des motifs de la
robe. Malheureusement pour elle, mon assistante savait parler couramment
le mandarin… »
8. Le voile.
« Plus d’une fois, nous avons attrapé des élèves, en particulier des
filles, qui enregistraient les réponses sur un baladeur MP3 et qui
cachaient les écouteurs en dessous de leurs cheveux. Une fois, j’ai
repéré une demoiselle qui était très probablement en train d’employer la
même technique, sauf qu’elle était musulmane et que je ne pouvais pas
lui demander qu’elle enlève son voile pour vérifier… »
9. La réponse C.
« Je donne des cours de Sciences politiques, et nous faisons un
examen par semaine. Les élèves devaient écrire la lettre correspondant à
chaque réponse sur une feuille avec leur nom et la date, puis ils
s’échangeaient les feuilles pour corriger tandis que j’énonçais les
bonnes réponses à voix haute. Dans l’une des promotions, la moyenne
était nettement supérieure au reste, avec un taux de bonnes réponses
très élevé, ce qui était déjà passablement intriguant. Je me suis rendu
compte la semaine suivante que l’un des élèves écrivait les réponses à
la file, très rapidement et sans avoir l’air de réfléchir le moins du
monde. C’était clairement impossible qu’il ait le temps de lire les
réponses à ce rythme. En m’approchant, j’ai vu qu’il répondait
systématiquement avec la réponse ‘C’. J’ai compris alors qu’il y avait
quelque chose de louche et je suis parvenu à le faire avouer…En fait, tous les élèves de la classe sans exception étaient dans le coup. C’était une tricherie organisée à grande échelle. La consigne était de répondre à tout avec un ‘C’ pour que le correcteur puisse ensuite compléter la lettre en fonction de la réponse. Pour faire un ‘a’ il suffisait de fermer le cercle, si c’était un ‘b’ il fallait fermer le cercle et rajouter la barre à gauche, et pour un ‘d’ ils traçaient la barre à droite. Bien évidemment, si la réponse étaient effectivement un ‘c’, ils ne touchaient à rien. Ils s’étaient également mis d’accord pour laisser tout de même quelques réponses fausses, afin d’éviter les soupçons. »
10. La bouteille d’eau
« Les élèves ont le droit d’avoir une bouteille d’eau sur la table
tandis qu’ils font l’examen. Une fois, j’en ai attrapé un qui avait
imprimé sa propre étiquette qui imitait à la perfection l’original, mais
avec les réponses imprimées en tout petit à la place de la composition
minérale de l’eau. Depuis ce jour, je les oblige à retirer toutes les
étiquettes des bouteilles avant de commencer l’examen. »
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